Comme dans la majorité des cimetières, on trouve inhumés à Gruchet-le-Valasse certains des clercs qui y ont officié. On choisit généralement de les inhumer au plus près, géographiquement, de l’église. Ce n’est pourtant pas le cas de Louis Enault.
En forme de « sarcophage », très simple, avec une stèle dite « au chevet » (en angle droit), presque illisible. On apprend néanmoins qu’il a été prêtre de la paroisse de Gruchet-le-Valasse pendant huit ans. Prêtre ne signifiant pas curé, Louis Enault était vicaire.
Au centre de la croix on distingue une couronne de fleurs, ornement funéraire classique et répandu qui est un symbole géométrique représentant l’infini. Dans le cadre d’une personnalité religieuse cette couronne revêt une symbolique qui tend plus vers une forme de divine perfection.
À l’intérieur de cette couronne est gravé un monogramme comprenant la lettre « X » coupée en son centre par la lettre « P ». « XP » est ce que l’on appelle un christogramme, c’est-à-dire une combinaison de lettres formant les initiales de Jésus-Christ. « XP » est l’abréviation en grec de Christos (khi (X) et rhô (P).
Louis Enault, vue stèle
Anaïs SANSON avec la participation d’Alain AVENEL, Historien.